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Communiqué du PCS Suisse

Communiqué du PCS du Valais Romand

Résultats

Initiative populaire 'Oui à l'abrogation du service militaire obligatoire' 

73.2% non

Loi fédérale sur la lutte contre les maladies transmissibles de l'homme (Loi sur les épidémies, Lep)

59.0% oui

Modification de la loi fédérale sur le travail dans l'industrie, l'artisanat et le commerce (Loi sur le travail, LTr)

56.7% oui


Communiqué de presse de l’Assemblée des Délégué-es du PCS Suisse

Pas de libéralisation des heures d’ouverture des shops de stations-service
OUI à la loi sur les épidémies et à la suppression de l’obligation de servir

Lors de son Assemblée des Délégué-es (AD) qui s’est tenue à Fribourg le 31 août, le PCS a dit NON à la modification de la loi sur le travail, a approuvé la révision de la loi sur les épidémies, et s’est prononcé en faveur de la suppression de l’obligation du service militaire.

C’est à la quasi unanimité que les délégué-es du PCS Suisse réunis à Fribourg ont rejeté les modifications à la loi fédérale sur le travail. Au vu de la volonté manifestée par les partis bourgeois de supprimer à travers la tactique du salami l’interdiction générale du travail de nuit et le dimanche, il faut répondre avec fermeté : la santé du personnel de la vente prime sur la possibilité d’acheter des saucisses à toute heure de la nuit.

C’est de manière tout aussi claire que les délégué-es se sont exprimés en faveur de la révision de la loi sur les épidémies. La confiance dans la sagesse du Conseil fédéral, du parlement, et des directeurs cantonaux de la santé en ce qui concerne une meilleure protection de la population des maladies transmissibles, a pesé davantage que les arguments portés par les différents comités référendaires qui ont été interprétés comme trop poussés et introduisant un alarmisme exagéré.

L’initiative demandant la suppression de l’obligation de servir dans l’armée a été discutée de manière intensive. En fin de compte, une majorité des délégué-es soutient l’initiative. C’est le point de vue selon lequel les gens peuvent être engagés avec des compétences plus ciblées dans une armée de volontaires, qui l’a emporté.

En sus des discussions concernant les mots d’ordre en vue des votations, les délégué-es ont également débattu un éventuel changement du nom du parti, ainsi que de la proposition du Comité suisse concernant des actions concrètes.
Cette question du nom est souvent posée par des sections du PCS avant et après les élections. Notre ligne politique est claire. L’espace politique pour un PCS Suisse indépendant existe et un parti national est nécessaire et n’est pas remis en question. La discussion concernant le nom apparaît justifiée, mais seules des actions peuvent mener en avant le PCS en tant que parti chrétien-social indépendant. Le PCS veut conclure rapidement cette discussion entamée l’année dernière et passer à la politique des faits. Le Comité du PCS Suisse propose aux sections de clarifier le nom du parti national avec le complément suivant:

Mitte links – CSP  /  Centre gauche – PCS

La décision en faveur ou contre cette proposition sera prise par les délégué-es lors de l’AD du 26 octobre prochain.


Communiqué de presse du Parti Chrétien-Social du Valais Romand

Réuni à Sion le 29 août 2013 dans le cadre de la plate-forme « Ouverture », le Comité cantonal du PCS a pris position concernant les objets de votation qui seront soumis au peuple le 22 septembre 2013, à savoir :

1. Abrogation du service militaire obligatoire

L’initiative « Oui à l’abrogation du service militaire obligatoire » vise à remplacer l'armée actuelle, fondée sur l'obligation de servir et le système de milice, par une armée de milice volontaire.

Le PCS est attaché au principe d’une obligation de service, tout en considérant que cette obligation ne doit pas être réservée au service militaire, qui n’a plus besoin de nos jours de gros effectifs. En ce sens, le PCS comprend qu’on puisse dire oui à une telle initiative. Cependant, le principe d’une milice volontaire n’en garantit ni le nombre ni la qualité. Le PCS admet que cet argument plaide en faveur du non à cette initiative. Le PCS regrette surtout que la fonction militaire manque actuellement d’objectifs clairs et de missions bien déterminées.

Pour toutes ces raisons, le PCS laisse la liberté de vote à ses membres.

2. Loi sur les épidémies

La nouvelle loi sur les épidémies vise à mieux protéger la population contre les épidémies et les maladies transmissibles, rendues plus dangereuses par une plus grande mobilité de la population. Elle clarifie et améliore la collaboration entre la Confédération et les cantons, et elle permettra également d’agir contre les résistances aux antibiotiques aujourd’hui en augmentation.

Le PCS estime que les craintes exprimées par certains opposants à cette loi, quant aux vaccinations et aux collectes d’informations, ne sont pas justifiées.

Le PCS recommande donc de dire OUI à la nouvelle loi sur les épidémies.

3. Modification de la loi sur le travail

Cette modification de la loi sur le travail vise à autoriser les échoppes de certaines stations services à vendre certains de leurs produits 24h/24, alors qu’actuellement cette vente n’est pas autorisée entre 01:00 et 05:00. D’apparence anodine, cette modification n’est que le premier pas vers de nouvelles libéralisations dans le secteur de la vente.

De plus, le PCS constate que les conditions du travail du personnel de vente sont mal protégées. Le PCS s’oppose à toute extension des horaires d’ouverture tant que ce problème n’est pas corrigé par une convention collective avec force obligatoire.

A l’unanimité, le comité du PCS dit NON à cette modification de la loi sur le travail.

Raymond Borgeat, Député,
Président du PCS VR