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Elections fédérales 2007

BernardAttingerBernard Attinger, ancien architecte cantonal

Né le 2 novembre 1942 à Sion, bourgeois d'Hérémence, par goût, et de Zurich, par naissance, cet architecte et urbaniste est diplômé des universités de Paris. Architecte cantonal et retraité depuis le 1er août, Bernard Attinger a choisi de porter les idées du Centre-Gauche valaisan vers le Palais fédéral en rejoignant la liste PCS au Conseil National.

 

3 questions à Bernard Attinger

1. Quels sont les principaux défis qui attendent le Valais et la Suisse lors de la prochaine législature 2007-2011 ?

Le Valais a besoin de plus d'ouverture, l'exemple de l'évolution du canton de Fribourg depuis qu'il a perdu sa majorité PDC devrait ouvrir les yeux de nos concitoyens. Le frein à toutes les idées et tous les changements devrait être enfin relâché.

Pour le fédéralisme, il y a lieu de changer d'attitude et d'admettre que la Confédération peut mieux faire que 26 cantons divisés et attachés à une indépendance illusoire. L'exemple des législations sur les marchés publics, différentes dans chaque canton pour un marché de 7 millions d'habitants, montre le ridicule de la situation. Les tentatives de législation relatives aux chiens dangereux ou celles concernant la fumée montrent une perte de temps et d'énergie et finiront de toute façon par aboutir à des législations uniformes ou fédérales.

2. Comment êtes-vous arrivé à défendre électoralement les idées du PCS ?

C'est d'abord le PCS qui m'a demandé de figurer sur leur liste. Après mure réflexion, j'ai accepté car je me sens assez proche des idéaux du PCS, pas assez rouge pour être socialiste et pas toujours d'accord avec les méthodes de chantage de certains Verts pour me rattacher à eux, donc entre rose et vert. Même si le mot chrétien me semble délicat dans un contexte politique – surtout avec les attitudes et prises de positions du Pape actuel et de son prédécesseur – mais assez Chrétien si on se rattache aux évangiles en oubliant leurs interprétations quelques fois trop "noires" de certains penseurs qui avancent à reculons.

Pourquoi une candidature : notre pays, avec tout le monde économique, dérive dangereusement vers le "tout à l'économie", l'égoïsme et l'abandon des faibles sur le bord de la route. De plus notre pays se referme sur lui-même, sur ses coffres-forts et a peur de l’autre et des étrangers.

3. Comment voyez-vous votre campagne et votre rôle lors de la campagne électorale en Valais ?

Être présent dans les différents débats pour contrer l'évolution actuelle et défendre une position plus humaniste et plus humaine : l'homme doit reprendre sa place au centre, la qualité de la vie doit primer sur l'Economie, et au lieu de développer la haine de l'autre, de l'étranger nous devons reconnaître en lui l'Homme et le partenaire...