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Le PCS présente ses propositions en matière de développement économique, d’emploi et de formation

Dans un climat de morosité générale où le Canton du Valais est touché par des pertes emplois importantes et où une partie de la population a peur du lendemain, le thème de l’emploi et du chômage constitue plus que jamais la préoccupation principale des citoyens.

Dans ce cadre, le Parti Chrétien-Social du Valais romand (PCS) souhaite apporter sa valeur ajoutée sur ce dossier. Il a donc mobilisé un groupe de travail interne composé de Denyse Betchov, conseillère ORP, Michelle Grandjean, députée, Bernard Briguet, directeur romand de l’Association suisse des cadres, Robert Métrailler, secrétaire syndical TRANSFAIR, et Norbert Zufferey, économiste, pour développer des propositions spécifiques, conformes aux deux affirmations fortes figurant sur le site Internet du PCS :

  1. « Toute action politique doit être au service de la collectivité et avoir pour référence centrale la personne humaine. »
  2. « Les PME et le partenariat social sont les véritables moteurs d’un développement économique équilibré. Par contre, une économie mondiale ultra-libéralisée laisse trop d’exclus sur le bord du chemin. »

En partant de constats fondamentaux et en défendant une économie au service de l’Homme – et non le contraire –, le PCS émet différentes propositions pour le Canton du Valais, en matière de développement et de promotion économiques, d’emploi/de chômage, d’apprentissage et de formation continue, dont notamment :

1.     Développement et promotion économiques :

  • Mise en place d’une véritable stratégie et d’une politique de promotion économique pro-active, pour permettre l’implantation d’entreprises nouvelles créatrices d’emplois.
  • Redéfinition profonde et immédiate des missions du DEWS et de son organisation (nomination d’un nouveau responsable, cahier des charges sans ambiguïtés). Renégociation de la convention de collaboration entre les Cantons de Vaud, Neuchâtel, Jura et Valais.
  • Concentration de la promotion économique et renforcement au niveau d’un service cantonal, travaillant en étroite collaboration avec les autres partenaires concernés (Chambre de commerce, fiduciaires, régions, communes). Mise sur pied d’un vrai guichet unique, pour que les sociétés qui s’intéressent à s’implanter en Valais puissent bénéficier d’un service complet (recrutement ORP, conseils du Centre de Compétences Financières, aménagement du territoire, autorisations de séjour et permis de travail, etc.). Structuration de la promotion économique régionale au niveau des trois régions constitutionnelles (Haut, Centre et Bas).
  • Développement du micro-crédit pour la promotion des petites start-ups (avec 20’000 à 40'000, on fait démarrer une entreprise, qui par la suite créera des emplois). 
  • Création d’un „club de promotion extérieure du Valais“ sous la forme d’un pool d’ambassadeurs constitué de Valaisan-ne-s établis hors Canton (réseautage). Promotion des synergies avec les Valaisan-ne-s hors Canton („exode des cerveaux“), par une approche visant la transparence dans le recrutement et l’égalité des chances pour les candidatures, à l’opposé des anciennes pratiques de management par copinage (et affinités politico-régionales).

2.     Emploi et chômage :

  • Développement et extension des conventions collectives de travail (CCT) à tous les secteurs économiques. Garantie d’un salaire de base de Fr. 3'200.- pour toutes les personnes qualifiées (CFC) et avec 5 ans de pratique, afin de ne pas créer des « working poors ».
  • Introduction de modèles de retraites flexibles et de partage du temps de travail négociés entre partenaires sociaux, en vue d’ouvrir des places de travail à d’autres. Encouragement au temps partiel permettant la conciliation entre vie professionnelle et vie privée/familiale.
  • Prise en charge des charges patronales durant une année pour tout engagement de chômeur de plus de 50 ans, financée par le fonds cantonal pour l’emploi.
  • Développement de stages certifiés en entreprises et à l’étranger pour les jeunes.  Promotion des stages en entreprise pour les jeunes et pour tout demandeur d’emploi (les 50 ans et plus aussi), par des incitations aux entreprises (par exemple, création d’un prix) et une aide financière atténuant les frais engendrés.
  • Concrétisation de la responsabilité sociale des entreprises par le développement d’une gestion participative, la mise en valeur de l’expérience/des compétences des personnes partant à la retraite dans la formation des jeunes et le développement de l’actionnariat auprès du personnel.

3.     Apprentissage :

  • Valorisation de l’apprentissage dans les cycles d’orientation et auprès des parents. Promotion de la filière de l’apprentissage par les partenaires sociaux, surtout pour la construction, la restauration et l’hôtellerie.
  • Mise en application de l’encouragement par le Canton et les communes des entreprises formatrices d’apprentis au niveau des appels d’offres publics.
  • Création d’un fonds de solidarité inter-entreprises pour la formation professionnelle, afin que les PME formant des apprentis ne soient pas pénalisées, parce qu’elles doivent assumer seules les coûts de formation.
  • Octroi d’un chèque-formation à toute entreprise qui forme des apprentis depuis cinq ans au moins et qui est prête à en former un plus grand nombre que les années précédentes.
  • Encouragement des initiatives du Canton et des syndicats, afin qu’ils déposent davantage de projets auprès du fonds d’innovation de la Confédération.

4.     Formation continue :

  • Introduction d’une durée de 5 à 10 jours de congé-formation par année dans les conventions collectives de travail (CCT).
  • Mise en place d’un chèque-formation de Fr. 700.- par année (mais limité dans le temps) pour les salariés disposant d’un salaire annuel inférieur à Fr. 60'000.-.
  • Financement de la formation continue et du perfectionnement par les entreprises, au moins à raison de 50% pour le personnel ayant plus de 5 ans dans l’entreprise.
  • Développement de la validation des acquis de l’expérience pour les acquis professionnels et extra-professionnels. Introduction de la certification systématique des activités bénévoles (associatif, sport, politique, culture, etc.).
  • Promotion de la formation continue en général et responsabilisation de chacun-e pour se former continuellement, en vue d’augmenter son « employabilité ».

Ces propositions seront présentées et défendues ces prochains mois par le PCS. Certaines d’entre elles seront en outre développées dans le cadre du Grand Conseil.

Sion, le 19 janvier 2006


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