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Chat Annick

Et oui, le bien-être se mesure !

De nos jours, la description de nos sociétés se fait au travers de nombreux (trop ?) systèmes d’indicateurs statistiques. Parmi ces systèmes, il devrait y avoir en un qui permette de savoir comment va la population d'un pays. Car cette question guide et sous-tend toute action politique qui se veut responsable. 

Depuis le début des années nonante, le produit intérieur brut (PIB) s’est imposé comme l’indicateur pour mesurer le niveau de vie d’un pays. Il représente la valeur totale de la « production de richesse » effectuée par les ménages, les entreprises et les administrations publiques résidant à l'intérieur du pays. La variation du PIB d'une période à l'autre est censée mesurer le fameux taux de croissance si cher à l’économie. Cette variation a ainsi été érigée, dans une malheureuse logique d’accroissement infini de la production, en but ultime de nos systèmes économiques et sociaux.

Mais le PIB a ses limites, il n'est pas construit comme un indicateur du bien-être. Une étude a montré que s’il existe un lien entre le niveau de PIB par habitant et le bien-être subjectif, ce lien est limité et insuffisant. 

La mesure du bien-être d’un pays est alors ailleurs… L’Office Fédéral de la Statistique, pour qui « le bien-être signifie que la population dispose de moyens suffisants pour satisfaire ses besoins, organiser sa vie de manière autonome, utiliser et développer ses capacités, et poursuivre ses objectifs » propose un système d’indicateurs qui repose sur la situation matérielle, les conditions de logement, le travail et les loisirs, la formation, la santé, les relations sociales, la participation politique, la sécurité physique, la qualité de l’environnement et le ressenti personnel. Bien loin de ne comprendre uniquement la course à la production de biens...  

Une politique sérieuse doit se pencher sur tous ces éléments complexes, ce que fait Centre Gauche-PCS.