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LePeupleJeanCarronQuand je me suis inscrit pour proposer ma plume à cette tribune, je m'étais dit que j'en profiterais pour traiter d'un thème d'actualité. Je l'ai trouvé lors de l'AG du Parlement des jeunes du Valais (PJV) et c'est une aubaine qu'il s'insère dans un numéro mettant en valeur, entre autres, les actions de la JSVR, que je félicite pour son engagement.

S'il est,en effet,un obstacle sur lequel nous butons de manière répétée au PCS, c'est sur les moyens qui permettent de toucher la jeunesse et de l'amener à prendre part à la chose publique. Désillusions, idées que « ce n'est pas pour moi » et, pour certains, indécisions quant au parti à intégrer, font que l'on se contente souvent de jouer un rôle passif, tout en ayant l'impression que la société évolue sans nous et qu'on ne se sent pas entendus. On se dit: « Dans un premier temps », mais, souvent, ce premier temps se prolonge.

Et pourtant! Pourtant, à l'autre bout de l'échiquier, on a des politiciens qui, comme chez nous, se grattent la tête: « Que faire? » et attendent les bras ouverts. Le fait est qu'il manque un relais. Ce rôle de relais, les jeunesses de parti le remplissent à merveille pour les gens qui désirent s'affilier. Mais qu'en est-il des jeunes qui souhaitent conserver une totale indépendance ou hésitent quant à l'étiquette? Pour eux, il y a le PJV.

Une politique est forte lorsque tout le monde y est intégré, et la gestion de l'Etat est juste lorsque tout le monde participe au débat. Cela implique que chacun prenne ses responsabilités:

 Si nous parvenons à faire ces deux choses, alors, comme Graeme Allwright, je serai heureux d'affirmer que « je sais que demain sera bien ». Alors, pour tous les jeunes qui hésitent encore et se tâtent, je n'ai qu'une chose à dire: lancez-vous! 

Jean Carron,
président du PJV