Un film : “Fuocoammare“, vient de sortir dans nos cinémas. Il n’y a fait qu’un passage éclair. Il présente la vie sur cette petite île au sud de l’Italie, île tristement connue comme point de débarquement des migrants traversant la mer, sur des rafiots de fortune, en provenance de la Libye.
La vie paisible de cette île, marquée par les jeux de deux enfants, est totalement bouleversée par ce qui se passe autour d’elle. Des navires de guerre italiens patrouillent en mer recherchant les coquilles de noix en perdition au gré des messages de détresse captés sur leurs radios ou découverts sur leurs écrans radar. Des réfugiés fourbus, malades ou déjà morts sont secourus et “transvasés“ sur les frégates de la marine italienne et amenés au port vers des médecins dévoués et souvent vers des morgues : plus de 3000 à ce jour. Le film montre ces italiens aimables, souriants mais exténués qui font un travail merveilleux parmi toute cette détresse humaine.
Pendant ce temps, d’autres pays ferment leurs frontières et font attendre ceux qui ne souhaitent que transiter vers le Nord, sur le côté italien de notre frontière suisse à Côme… Tout cela pour calmer les imprécations de nos “démocrates“ du centre.
Qui dira un jour merci à ces Italiens qui sauvent des pauvres gens et sauvent ainsi et aussi notre honneur ?
Bernard Attinger, Sion
