Fruit de nombreux débats, de deux lectures au Parlement, de négociations, de mégotages de tous ordres, la voilà devant le peuple…
Partie de concepts clairs nous devons voter le fruit de toutes nos compromissions “à la valaisanne“ : ne pas fâcher les régions, encore moins les communes, donner de l’autonomie à tout le monde pour fixer les taxes, délimiter avec qui l’on veut travailler et j’en passe et des meilleures.
Voilà le travail…
Mais :
- la loi actuelle est totalement dépassée, l’organisation, qui en découle, aussi
- face à une concurrence qui, elle, ne traîne pas, il est nécessaire de regrouper nos forces
- si on croit pouvoir la refaire, dans des délais raisonnables, la seule chose qui risque de ressortir c’est que tout le monde va passer à la caisse dans son bordereau d’impôts, ce qui serait injuste alors, qu’avec ce projet, les indigènes ne payeront que le 20%.
- la nouvelle loi donne les moyens de réorganiser notre promotion touristique, ce sera aux responsables de ces milieux d’en faire bon usage
- elle donne enfin la possibilité, par la taxe au m2, de lutter contre le fléau des lits froids qui bouffent notre territoire et nous jettent dans cette fuite en avant qui consiste à construire encore et encore pour des gens qui ne viennent presque pas. C’est là le point le plus fort de cette loi, aussi celui qui est combattu par tous ceux qui veulent continuer à détruire nos paysages sans même se rendre compte qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont assis
- il est clair aussi que les communes, qui en recevront le pouvoir, ne vont pas faire la bêtise de taxer le mayen, hérité de vos parents, dans un lieu de nature encore sauvage et sans équipement touristique mais s’il profite d’équipements coûteux c’est normal qu’il contribue.
Pour toutes ces raisons, je vais accepter cette loi malgré toutes ses imperfections et, avec mon parti chrétien social, je vous invite à faire de même.
Bernard Attinger, PCS