Les Verts sierrois ont annoncé qu'ils s'engageaient seuls dans la course au Grand Conseil pour les élections de mars 2017.
CG-PCS regrette cette décision prise de manière unilatérale. Il ne s'agit pas que d'une prise de risque pour les Verts mais bien d'une mise en danger de l'Alliance de Gauche (AdG) sierroise dans son ensemble. Il est très possible que les Verts n'atteignent pas le quorum et que l'AdG perde un siège du fait de ce divorce. Au final, au lieu d'ambitionner le gain d'un siège, nous devrons viser le statu quo.
Les Verts affirment régulièrement que leur stratégie est au service de l'AdG. Pourquoi alors prendre cette option de sortir de l'AdG sans la consulter ? Une décision de cette importance devrait être le fruit d'une réflexion et d'une analyse concertées entre les partenaires de l'AdG.
La communication devient kafkaïenne dans cette nouvelle configuration. Lors des élections communales, les candidats des différents partis de l'AdG ont très efficacement collaboré sur des listes communes. Avec la rupture annoncée aujourd'hui, les colistiers deviennent concurrents, à peine deux mois plus tard, tout en siégeant ensemble au Conseil général de Sierre…
Il reste l'espoir que cette stratégie de la rupture ne s'appliquera pas à la campagne pour le Conseil d'Etat. Au lieu d'une liste indépendante, l'occasion est parfaite pour lancer une candidature sur la liste de l'AdG ou, au minimum, pour la soutenir très officiellement.
